lundi 9 juillet 2012

Le tour de France à l'eau claire...

... Il n'y en a qu'un seul capable de le faire et c'est ICI que ça se passe!

Dernière partie du Tour de France à vélo de notre padre cette année, à la rencontre des gens, des paysages, de la vie!
N'en perdez pas une miette en vous connectant sur son blog et en écoutant "Radio Vélo"!
Adichats!

lundi 7 mai 2012

Aujourd'hui ...

On en a rêvé, on l'a fait !

Aujourd'hui, il fait beau !
Un petit vent d'espoir souffle en France et aussi en Grèce.

Une belle journée s'annonce, un beau mois de mai 2012.

samedi 5 mai 2012

Que serai-je sans toi?

Voilà, c'est ça la gauche: une certaine idée d'autrui et du désir d'aller à sa rencontre.
D'où l'idée de relayer ce texte de Torreton, une lettre à Jean ferrat, qu'on m'a envoyée par mail et qu'on peut lire aussi sur de nombreux sites du net.

Allonz enfants aux bureaux d'votes
Le jour du choix est arrivé
Contre nous c'était Sarkozy
Mais nos bulletins vont l'dégommer

Entendez-vous dans les ruelles
Clamer les voix des pauv' gens?
Ils rêvent d'espoir, de changement,
D'une vie enfin un peu meilleure

Au vote citoyens!
Soyons républicains!
Votons, votons,
Qu'un score vainqueur
Donne François président!


Lettre de P. Torreton à Jean Ferrat

Jean,



J’aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J’aurais aimé que ta voix chaude ne serve maintenant qu’à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j’étais à Antraigues il n’y a pas si longtemps et je n’ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos c’est sacré !

Pardon de t’emmerder, mais l’heure est grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le Figaro comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d’idées, je ne sais pas si tu vois tout, de là haut, ou si tu n’as que les titres d’une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l’heure est grave !

Jean, écoute-moi, écoute-nous, écoute cette France que tu as si bien chantée, écoute-la craquer, écoute la gémir, cette France qui travaille dur et rentre crevée le soir, celle qui paye et répare sans cesse les erreurs des puissants par son sang et ses petites économies, celle qui meurt au travail, qui s’abîme les poumons, celle qui se blesse, qui subit les méthodes de management, celle qui s’immole devant ses collègues de bureau, celle qui se shoote aux psychotropes, celle à qui on demande sans cesse de faire des efforts alors que ses nerfs sont déjà élimés comme une maigre ficelle, celle qui se fait virer à coups de charters, celle que l’on traque comme d’autres en d’autres temps que tu as chantés, celle qu’on fait circuler à coups de circulaires, celle de ces étudiants affamés ou prostitués, celle de ceux-là qui savent déjà que le meilleur n’est pas pour eux, celle à qui on demande plusieurs fois par jour ses papiers, celle de ces vieux pauvres alors que leurs corps témoignent encore du labeur, celles de ces réfugiés dans leurs propre pays qui vivent dehors et à qui l’on demande par grand froid de ne pas sortir de chez eux, de cette France qui a mal aux dents, qui se réinvente le scorbut et la rougeole, cette France de bigleux trop pauvres pour changer de lunettes, cette France qui pleure quand le ticket de métro augmente, celle qui par manque de superflu arrête l’essentiel...


Jean, rechante quelque chose je t’en prie, toi, qui en voulais à D’Ormesson de déclarer, déjà dans le Figaro, qu’un air de liberté flottait sur Saigon, entends-tu dans cette campagne mugir ce sinistre Guéant qui ose déclarer que toutes les civilisations ne se valent pas ? Qui pourrait le chanter maintenant ? Pas le rock français qui s’est vendu à la Première Dame de France.

Ecris nous quelque chose à la gloire de Serge Letchimy qui a osé dire devant le peuple français à quelle famille de pensée appartenait Guéant et tous ceux qui le soutiennent ! Jean, l’huma ne se vend plus aux bouches des métros, c’est Bolloré qui a remporté le marché avec ses gratuits. Maintenant, pour avoir l’info juste, on fait comme les poilus de 14/18 qui ne croyaient plus la propagande, il faut remonter aux sources soi-même, il nous faut fouiller dans les blogs... Tu l’aurais chanté même chez Drucker cette presse insipide, ces journalistes fantoches qui se font mandater par l’Elysée pour avoir l’honneur de poser des questions préparées au Président, tu leurs aurais trouvé des rimes sévères et grivoises avec vendu...


Jean, l’argent est sale, toujours, tu le sais, il est taché entre autre du sang de ces ingénieurs français. La justice avance péniblement grâce au courage de quelques uns, et l’on ose donner des leçons de civilisation au monde...


Jean, l’Allemagne n’est plus qu’à un euro de l’heure du STO, et le chômeur est visé, insulté, soupçonné. La Hongrie retourne en arrière ses voiles noires gonflées par l’haleine fétide des renvois populistes de cette droite "décomplexée".


Jean, les montagnes saignent, son or blanc dégouline en torrents de boue, l’homme meurt de sa fiente carbonée et irradiée, le poulet n’est plus aux hormones mais aux antibiotiques et nourri au maïs transgénique. Et les écologistes n’en finissent tellement pas de ne pas savoir faire de la politique. Le paysan est mort et ce n’est pas les numéros de cirque du Salon de l’Agriculture qui vont nous prouver le contraire.


Les cowboys aussi faisaient tourner les derniers indiens dans les cirques. Le paysan est un employé de maison chargé de refaire les jardins de l’industrie agroalimentaire. On lui dit de couper il coupe, on lui dit de tuer son cheptel il le tue, on lui dit de s’endetter il s’endette, on lui dit de pulvériser il pulvérise, on lui dit de voter à droite il vote à droite... Finies les jacqueries !


Jean, la Commune n’en finit pas de se faire massacrer chaque jour qui passe. Quand chanterons-nous "le Temps des Cerises" ? Elle voulait le peuple instruit, ici et maintenant on le veut soumis, corvéable, vilipendé quand il perd son emploi, bafoué quand il veut prendre sa retraite, carencé quand il tombe malade... Ici on massacre l’Ecole laïque, on lui préfère le curé, on cherche l’excellence comme on chercherait des pépites de hasards, on traque la délinquance dès la petite enfance mais on se moque du savoir et de la culture partagés...


Jean, je te quitte, pardon de t’avoir dérangé, mais mon pays se perd et comme toi j’aime cette France, je l’aime ruisselante de rage et de fatigue, j’aime sa voix rauque de trop de luttes, je l’aime intransigeante, exigeante, je l’aime quand elle prend la rue ou les armes, quand elle se rend compte de son exploitation, quand elle sent la vérité comme on sent la sueur, quand elle passe les Pyrénées pour soutenir son frère ibérique, quand elle donne d’elle même pour le plus pauvre qu’elle, quand elle s’appelle en 54 par temps d’hiver, ou en 40 à l’approche de l’été. Je l’aime quand elle devient universelle, quand elle bouge avant tout le monde sans savoir si les autres suivront, quand elle ne se compare qu’à elle même et puise sa morale et ses valeurs dans le sacrifice de ses morts...


Jean, je voudrais tellement t’annoncer de bonnes nouvelles au mois de mai...


Je t’embrasse.


Philippe Torreton


P.S. : Il y a un copain chanteur du Président de la République qui reprend du service dans la grande entreprise de racolage en tout genre et qui chante à ta manière une chanson en ton honneur. N’écoute pas, c’est à gerber.







dimanche 29 avril 2012

Le monde est Stone...

Hé ouais, c'est fini l'Aventura, tout comme Capri et la bronzette sur le yacht des copains...
Si on en croit la sainte trinité des sondages, les talonettes ne suffiront pas pour atteindre au sommet de l'état, cette fois, et du coup, quand il a lu les dernières publications, Charden a décidé de passer l'arme à gauche une bonne fois pour toutes.

Le monde de droite est stone, c'est moi qui vous le dit... Entre ceux qui voient venir le casse-gueule final et veulent sauver leur place aux prochaines législatives par des prises de position radicales (quitte à apporter de l'eau au moulin de leurs contradicteurs), ceux qui n'osent pas le dire mais le pensent très fortement tout bas, et ceux du Modem qui ne veulent pas vraiment avouer que leur programme est plus proche du PS que de l'UMP mais le font comprendre par des allusions fines autant que discrètes (Ah! l'art de la feinte, toute une culture de droite!), on a de quoi passer de bonnes heures de franche poilade.

Mais bon, on ne va pas faire pleurer dans les chaumières en marbre et en dorure sur la perspective d'une curée post-électorale des loups entre eux. On ne leur fera pas non plus le coup du mépris ou des slogans politico-publicitaires dont ils ont martelé le crâne des gens pendant cinq ans (au moins).
Le problème de cette droite libérale, qui a foncé tête baissée dans des idéologies à court terme, comme vers un nouvel eldorado, c'est tout simplement un problème de compréhension.
Il faut faire preuve de plus de pédagogie avec la droite, qui vraissemblablement ne comprend pas, ou alors très mal, ce que le peuple souverain tente de lui expliquer depuis une bonne quinzaine d'année, soit par des manifs, soit par des grèves, soit par les urnes. Il faut de réelles réformes à droite, des réformes nécessaires, des réformes indispensables même, afin de faire comprendre le message du peuple.

Et ma foi, il est temps aussi pour Notre Saigneur de tâter du congé parental, afin de rattraper les carences affectives dont les aînés de ses enfants ont souffert (on voit le résultat), en se consacrant pleinement à l'éducation de sa progéniture. Qui sait s'il ne va pas se mettre à fabriquer du pain, apprendre la méditation, travailler le Cri Primal, ou découvrir la cuisine macrobiotique en suivant l'exemple de John Lennon?
Mais attention à mettre le gilet pare-balles pour signer les autographes...

samedi 28 avril 2012

Pause musicale d'entre deux tours

Il nous ment - Fabulous Trobadors




Tout semble si ... - Zebda