vendredi 11 avril 2008

D'un "Z" qui veut dire Ziegler

Jean Ziegler était invité ce matin sur France Inter (interview terminée à l'instant, wahou, je suis réactive) pour débattre au sujet des émeutes alimentaires qui se sont déroulées cette semaine dans plusieurs pays d'Afrique(Cf. Courrier International).
Je vous invite à réécouter, ou mieux, à podcaster cette émission pour écouter les arguments de Jean Ziegler, et profiter aussi d'entendre une voix convaincue, jamais résignée, et qui emporte l'adhésion.
Plus d'infos, aussi sur la page de Daniel Mermet, qui avait consacré une émission à ce sujet l'an dernier. Je rappelle que les émissions de Là-bas si j'y suis sont facilement téléchargeables sur le site que j'ai mis dans les liens.
Allez bonne journée à nos nombreux lecteurs (un chiffre qui frise le délire et me donne le vertige) et bon appétit!

7 commentaires:

  1. J'ai en effet écouté Jean Ziegler ce matin, et comme à son habitude (du peu que je le connaisse), il a toujours des réflexions claires et argumentées, et une force de conviction qu'on aimerait voir chez certains de nos politiques.
    Quand on pense qu'en 1974, René Dumont ne disait pas autre chose...
    Il serait temps de dépasser nos petites mesquineries d'occidentaux nantis, pour se rendre compte que le monde est un grand village, et qui si mon voisin souffre ou a faim, je souffre et j'ai faim.
    Mais foin d'idéal ou d'utopie, travaillez plus pour gagner plus, disent-ils...
    Continuez à relayer les indignations humanistes, il faut que de plus en plus de gens soient convaincus, je pense aux si nombreux lecteurs qui vous donnent le vertige (le nombre, pas les lecteurs...).
    A bientôt de vous lire

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  2. Ho merci de ce commentaire sympa que je trouve après une journée harassante.
    Le nom de Philémon me fait penser à cette BD que je lisais quand j'étais en 6ème, un personnage avec un pull marin qui volait dans le ciel d'après mes souvenirs.
    Voilà, un lecteur qui se nomme Philémon, ça fait du bien. Et oui, nous continuerons à être un petit relais...
    Bye!

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  3. Il y a un peu de ça dans Philemon, un côté rêveur et décalé...
    Pour le pull marin, je préfère la vareuse, jaune ou rouille, ça cadre mieux avec la Côte de granit rose ou le Trégor.
    Pour continuer dans le propos, un très beau dossier dans Libé ce jour sur ce sujet.
    Avant l'ultima verba, qu'il y en ait beaucoup d'autre...

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  4. Ha! Bretagne, Bretagne... J'ai vu les galets roses sur la côte au-dessus de Morlaix, les beaux Abers, les Monts d'Arée... Un pays qui pourrait dire aussi que: "s'il n'en reste qu'un..." etc.
    Merci.

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  5. Vous avez vu le beau de la Bretagne, il vous reste encore du beau à voir... Moi qui suis alsacien par filiation, cévenol par cooptation, je me sens désormais pleinement breton.
    Il y a beaucoup de pays ou de régions qui mériteraient qu'on s'y attarde, mais ce qui est le plus important, c'est l'échange et la compréhension des hommes qui ont fait ces terres d'exception.
    Qaund on se retire dans ces contrées, on relativise pleinement la course au paraître, à la consommation, et on refuse les dérives qui mènent au sujet de votre post. A lire le Libé d'aujourd'hui, et à espérer que nbotre monde tournera moins égoïstement.
    Bien à vous

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  6. L'Alsace... terre d'accueil pour moi quand j'y ai passé un an entre Ensisheim et Mulhouse. Adoption chaleureuse et inoubliable, autre mentalités et façons de regarder la vie, qui effectivement donnent à penser et me restent précieuses.
    Rencontrer la différence pour se sentir exister différemment, c'est un peu de ce que j'ai appris là-haut et j'espère leur être fidèle à ces alsaciens.

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  7. Il est des terres pour lesquelles l'identité confine à l'instinct de survie. C'est sans doute la cas de l'Alsace, terre de passage et d'otages successive. Il en est de même pour les Cévennes, terre de sacrifices religieux.
    Rencontrer la différence pour se sentir exister différemment, c'est bien sûr un bel enjeu. J'ajouterai échanger pour exister...
    Bonne journée

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