samedi 7 mars 2009

Infréquentables

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Petit doc envoyé par une copine de l'autre côté de l'océan...
Mais surtout, que Notre Saigneur de la Raie Publique continue à ne pas vouloir nous fréquenter, pour ma part je m'en porte très bien.

Tiens ça me rappelle cet article paru dans feu Charlie-Hebdo, qui transcrivait une conversation entre certains ministres du gouvernement, j'ai retrouvé une trace là de ce doc....
A l'époque dans mon bahut, plusieurs haïssables et insupportables dont je faisais partie, l'avions placardé sur nos casiers.

"Les retraités de la fonction publique ne rendent plus de services à la nation. Ces gens-là sont inutiles, mais continuent de peser très lourdement.

La pension d'un retraité, c'est presque 75% du coût d'un fonctionnaire présent. Il faudra résoudre ce problème. Le grand problème de l'État, c'est la rigidité de sa main-d'oeuvre. Pour Faire passer un fonctionnaire du premier au deuxième étage de la place Beauvau , il faut un an. Non pas à cause de l'escalier [rires dans la salle], mais des corps. Il y a 1400 corps. 900 corps vivants, 500 corps morts [rires], comme par exemple l'administration des télécoms.

Je vais les remplacer par cinq filières professionnelle qui permettront la mobilité des ressources humaines : éducation, administration générale, économie et finances, sécurité sanitaire et sociale. Si on ne fait pas ça, la réforme de l'État est impossible. Parce que les corps abritent des emplois inutiles.

A l'heure actuelle, nous sommes un peu méchants avec les fonctionnaires. Leur pouvoir d'achat a perdu 4,5% depuis 2000. Comme tous les hommes politiques de droite, j'étais impressionné par l'adversaire. Mais je pense que nous surestimions considérablement cette force de résistance. Ce qui compte en France,c'est la psychologie, débloquer tous ces verrous psychologiques.

C'est sur l'Éducation nationale que doit peser l'effort principal de réduction des effectifs de la fonction publique. Sur le 1,2 million de fonctionnaires de l'Éducation nationale, 800 000 sont des enseignants. Licencier dans les back office de l'Éducation nationale, c'est facile, on sait comment faire, avec Éric Woerth [secrétaire d'État à la Réforme de l'État] : on prend un cabinet de conseil et on change les process de travail, on supprime quelques missions. Mais pour les enseignants, c'est plus délicat. Il faudrafaire un grand audit.

Le problème que nous avons en France, c'est que les gens sont contents des services publics. L'hôpital fonctionne bien, l'école fonctionne bien, la police fonctionne bien. Alors il faut tenir un discours, expliquer que nous sommes à deux doigts d'une crise majeure - c'est ce que fait très bien Michel Camdessus, mais sans paniquer les gens, car à ce moment-là, ils se recroquevillent comme des tortues."


La tortue, mon coco, elle te dit que rien ne sert de courir, il faut partir à point.



2 commentaires:

  1. Encore une fois, j'ai failli faire le même !
    Cette citation du ministre Dutreil recircule en effet dans les réseaux, mais tronquée, et avec une date et un auteur erroné.

    Sinon la chute est excellente, décidement, La Fontaine nous inspire...

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  2. Ha ben voilà, j'avais totalement oublié son nom à ce nase: Dutreil!!!!! Merci pour le rafraîchissement de mémoire.
    Et sinon, je pense lancer un nouveau concept sur ce blog: on s'autocommente nos billets, histoire de se donner l'illusion qu'on est lues...;-p T'es d'accord?

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