Titulaire sur Zone de Remplacement: les valets de l'Education Nationale
Quand on ne les confond pas avec des vacataires ou des contractuels, quand on ne leur demande pas s'ils ont le même "statut" que leurs collègues en poste fixe, les remplaçants du second degré de l'Education Nationale ont presque l'impression d'être les enseignants à part entière que l'obtention de leur concours du CAPES ou de l'Agrégation leur a promis.
Des enseignants à part entière, oui, si on excepte les services partagés sur deux ou trois établissements, les emplois du temps en forme de gruyère, les classes poubelles dont les collègues se sont débarrassés à la répartition des services de fin juin, les lenteurs administratives pour obtenir que les remboursements des frais soient faites dans le respect de la loi, ou les pressions menaçantes et méprisantes de rectorats qui aimeraient que la valetaille ferme son clapet, afin de poursuivre ses manœuvres frauduleuses à l'ombre d'une grande muette qui n'a rien à envier au service des armées.
Malheureusement, il se trouve que les TZR sont des enseignants, que pour la plupart ils ont fait des études, et que, le système scolaire fonctionnant encore relativement bien en France, ils ont acquis des compétences de lecture, de compréhension, d'analyse et d'argumentation, qui les rendent totalement inaptes à se faire traiter comme du bétail servile et abruti.
C'est pourquoi ils parviennent à s'entraider, à se conseiller, pour défendre leurs droits, connaître leurs devoirs dans le strict cadre de la loi qui régit le statut des agents de la fonction publique.
Car les enseignants savent tous pourquoi ils sont fonctionnaires, ce que représente la mission de service public en terme de contraintes et de devoirs, et tout ce qu'ils demandent c'est que le simple droit soit appliqué, que la loi votée et approuvée par les représentants du peuple pour le peuple, soit respectée.
C'est pourquoi il faut saluer et surtout faire connaître très largement le Syndicat National des Salariés de la Fonction Publique. Il faut aller lire les témoignages et les débats de leur forum, pour comprendre quel(s) péril(s) menace(nt) et l'Ecole, et la Fonction Publique, si la loi, dans ce pays qui se targue d'être une démocratie, peut être aussi facilement détournée, usurpée, bafouée, par ceux qui, au sein des plus hautes instances, sont censés l'appliquer et la respecter.
Après on dira que les enseignants sont toujours râler et à se plaindre.
Mais si ce ne sont pas eux qui ouvrent leur gueule, je doute que les salariés du privé, dont les statuts et les marges d'actions au niveau syndical ou du droit du travail sont continuellement soumises à des pressions et à des menaces bien plus perfides et bien plus dures à supporter, ne puissent le faire.
Des enseignants à part entière, oui, si on excepte les services partagés sur deux ou trois établissements, les emplois du temps en forme de gruyère, les classes poubelles dont les collègues se sont débarrassés à la répartition des services de fin juin, les lenteurs administratives pour obtenir que les remboursements des frais soient faites dans le respect de la loi, ou les pressions menaçantes et méprisantes de rectorats qui aimeraient que la valetaille ferme son clapet, afin de poursuivre ses manœuvres frauduleuses à l'ombre d'une grande muette qui n'a rien à envier au service des armées.
Malheureusement, il se trouve que les TZR sont des enseignants, que pour la plupart ils ont fait des études, et que, le système scolaire fonctionnant encore relativement bien en France, ils ont acquis des compétences de lecture, de compréhension, d'analyse et d'argumentation, qui les rendent totalement inaptes à se faire traiter comme du bétail servile et abruti.
C'est pourquoi ils parviennent à s'entraider, à se conseiller, pour défendre leurs droits, connaître leurs devoirs dans le strict cadre de la loi qui régit le statut des agents de la fonction publique.
Car les enseignants savent tous pourquoi ils sont fonctionnaires, ce que représente la mission de service public en terme de contraintes et de devoirs, et tout ce qu'ils demandent c'est que le simple droit soit appliqué, que la loi votée et approuvée par les représentants du peuple pour le peuple, soit respectée.
C'est pourquoi il faut saluer et surtout faire connaître très largement le Syndicat National des Salariés de la Fonction Publique. Il faut aller lire les témoignages et les débats de leur forum, pour comprendre quel(s) péril(s) menace(nt) et l'Ecole, et la Fonction Publique, si la loi, dans ce pays qui se targue d'être une démocratie, peut être aussi facilement détournée, usurpée, bafouée, par ceux qui, au sein des plus hautes instances, sont censés l'appliquer et la respecter.
Après on dira que les enseignants sont toujours râler et à se plaindre.
Mais si ce ne sont pas eux qui ouvrent leur gueule, je doute que les salariés du privé, dont les statuts et les marges d'actions au niveau syndical ou du droit du travail sont continuellement soumises à des pressions et à des menaces bien plus perfides et bien plus dures à supporter, ne puissent le faire.
Bien envoyé! Vive les droits des TZR, à bas les abus des rectorats et des établissements!
RépondreSupprimerBen oui, sans les luttes des fonctionnaires et vacataires du publics, nous zôt salariés du privé, on serait dans de beaux draps.
RépondreSupprimerT'as pas perdu l'habitude de pousser un coup de gueule, miss pétard ;0)
Content de te retrouver.
Et bienvenue dans mon deuxième chez moi http://loeildephilemon.wordpress.com/
C'est une nouvelle aventure "zoeil" qui commence.
Bises Anaïs
Pas prof mais OK avec toi...
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