mardi 8 mai 2007

Ce qu'il nous reste

Si he perdido la vida, el tiempo, todo lo que tiré, como un anillo, al agua, si he perdido la voz en la maleza,
me queda la palabra.
Si he sufrido la sed, el hambre, todo lo que era mío y resultó ser nada, si he segado las sombras en silencio,
me queda la palabra.
Si abrí los labios para ver el rostro puro y terrible de mi patria, si abrí los labios hasta desgarrármelos,
me queda la palabra.
Blas de Otero

3 commentaires:

  1. ... paco ibanez l'a si bien interprété

    je repasserai en visite :
    j'aime beaucoup ce blog.
    si vous en êtes d'accord,
    je vais faire le lien
    de chez moi à ici
    (bas de page :
    rubrique "liens-amis")

    à bientôt ! (?)

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  2. Si je pouvais je te répondrais en espagnol, ou mieux en catalan, la langue de Paco (avec le basque), pour te dire à quel point ton petit commentaire me fait plaisir.
    Quand on est élevées avec les chansons de Paco (entre autres), il en reste un petit quelque chose en soi, qui un jour germine et voilà, ce fut ce blog. Pas grand chose, en vérité, mais c'est ce qui nous reste.
    Merci.
    Hasta luego.

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  3. ... et on voudrait nous
    brûler les bibliothèques
    en faisant passer
    l'histoire-géographie
    en optionnel !!? ...

    nous ne sommes constituer
    que de petits riens qui font
    ce que nous sommes : vivant !

    ... y nos queda la palabra.

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