jeudi 9 octobre 2008

Extase matérielle

Je l'ai appris à la radio, ce midi tout juste, en rentrant chez moi, au volant de ma petite voiture chaotique: JMG prix Nobel de Littérature!
Wha!
JMG, c'est comme ça qu'on l'appelait en Licence.
Le Clézio, un, parmi mes écrivains favoris, parmi mes "chouchous", j'en aime tant, mais ceux-là, ne sont pas très nombreux, ceux que j'emporterais dans une île déserte: Breton; Proust; Le Clézio, Malet, Twain... Allez, je m'arrête avant de ne plus pouvoir le faire.

Tomber dans les romans de Le Clézio comme on tomberait dans une marmite d'encre et de mots, s'y noyer avec bonheur.
Cet écrivain qu'on lit à en perdre la tête, et puis qu'on prête, qu'on offre, et qu'on fait lire à d'autres...
Onitsha fut le nom de ma première rencontre avec l'homme de l'imparfait, beau comme un Redford qui serait devenu écrivain, et engagé, toujours, du côté de l'humain, de la saveur, de la vie.
Je suis très heureuse.

"L'engagement n'est pas une affaire de degré. C'est un état" extrait de l'Extase Matérielle; Folio Essais page 65.

4 commentaires:

  1. Tu as oublié l'autobiographie de Bernard Menez dans ta liste de bouquins spéciale île déserte...

    Comment as-tu pu, franchement ?

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  2. Merdum! Je ne voulais pas le dire, histoire de conserver ma réput' d'intello que je me fais via ce blog et voilà, tu as vendu la mèche... Bernard Menez et son tube des 80's "Who ho ho! Jolie Poupée", restent pour moi le signe d'une soirée réussie.

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  3. Je n'ai jamais rien lu de lui, je commencerai par le livre que tu cites pour me faire une idée.

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  4. Il s'agit d'un essai, sur l'écriture etc. Sinon, j'ai vraiment bien aimé "Onitsha" et "Etoile Errante". Et les enfant aiment bien lire "Lullaby", une nouvelle qui se trouve dans le recueil "Mondo et autres histoires" (alors ça c'est très beau ce recueil!!!)

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