lundi 22 septembre 2008

Ouille encore une !

La seconde tête chercheuse sort la tête du bocal justement pour vous signaler, si vous n'êtes pas déjà au courant, qu'une pétition contre la privatisation du service public postal est ouverte depuis cet été.
Je pense que tout le monde se sent concerné vu que le service du courrier a déjà commencé à décliner dans les campagnes et que parfois dans certaines TRES GRANDES villes (du grand sud ouest par exemple), ça laisse clairement à désirer.

La poste privatisée, comme en Espagne ou au Canada, ça vous égare le courrier à tous les coups (expériences vécues). Et puis on sait très bien ce que ça va donner la privatisation : comme pour france télécom et le gaz : les prix vont augmenter, concurrence oblige.

Alors, puisque c'est la rentrée scolaire, allez-y de votre nouveau stylo bic ...
De toute façon faut les aiguiser les stylos parce qu'après ça c'est le tour des services de santé.

3 commentaires:

  1. Je sais pas si les lecteurs vont vraiment comprendre la référence de ton titre... Moi, bien sûr, ça m'a fait marrer.
    Ben sinon, moi, j'en ai acheté une pleine pochette de Bics neufs, alors, j'ai pas fini d'en signer des pages... ;-)

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  2. Plus que la hausse des prix, c'est la fin de la péréquation tarifaire qui va jouer, comme dans les télécoms, où on se retrouve avec des zones géographiques dites "blanches", où le service est minimal pour un prix maximal...
    Et on va cumuler dans ces zones un mauvais courrier cher, et un mauvais internet cher. Bref, pas de quoi compenser l'un par l'autre.
    On régresse largement sur l'aménagement du territoire, avec un service public déficient qui devra être relayé par les collectivités locales, sans transfert bien sûr de ressources, donc augmentation de la fiscalité locale.
    Grande avancée libérale, tout ça.
    Bon, les miss pétards, quand c'est pas l'une, c'est l'autre. Bravo et merci à vous.

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  3. Oui, alors Philémon, tout à fait ! J'ai vraiment pas fait l'effort d'argumenter davantage, mais tu pointes bien les problèmes que ça posera.
    C'est fou parce que parfois, quand on réfléchie aux principaux problèmes en France, on en revient souvent à l'aménagement du territoire, une dimension rarement prise en compte dans les réformes, à cause (de mon point de vue) de décisions trop cloisonnées, qui ignorent les effets et conséquences sur d'autres aspects de la vie socio-économique.

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