vendredi 13 mars 2009

Aux grands maux les grands remèdes

Tous les jours on entend qu'à cause de la crise, des entreprises ferment, ou pire licencient des milliers de gens, alors qu'elles font des profits faramineux.
Heureusement il y a encore des Robins des Bois modernes, qui considèrent que cette situation n'est non seulement pas normale, mais qu'elle n'est pas non plus une fatalité. Conséquence, ils appliquent une méthode de redistribution des richesses vieille comme le monde : ils volent aux riches pour donner aux pauvres !
Et vu le contexte, non seulement les gens sont plutôt favorables à ces actions mais en plus, les services d'ordre hésitent à réprimer ce mouvement dit "d'autoréduction".

Elle est là, la relève. Et elle est bien.

5 commentaires:

  1. Voler les grandes surfaces c'est un acte citoyen vu les marges bénéficiaires qu'elles font, vu comment elles traitent leurs employés, et vu comment elles pressurent les producteurs :-)

    RépondreSupprimer
  2. Vu les quantités de produits qui filent à la benne dans les grands magasins, voilà un vol anecdotique qui passe en perte sans émouvoir le directeur plus que ça.
    L'acte citoyen se trouve plutôt dans la dénonciation de pratiques commerciales libéralissimes que dans ce que la justice traitera de vol répréhensible et punissable.
    9a me rappelle le "Zombie " de Georges Romero, interdit 5 ans en France pour incitation au pillage de surpermarché, et qui est une belle charge contre le consumérisme.

    RépondreSupprimer
  3. Bien évidemment, cela signifie une radicalisation de la lutte contre le libéralisme économique. Et l'Etat en est réduit à réprimer ces actions alors qu'il n'ose pas taxer les superprofits... On marche sur la tête. On criminalise les mouvements sociaux comme avec les amendes infligées au DAL pour occupation du domaine public. Je pense que le printemps sera relativement chaud.

    RépondreSupprimer
  4. Ouais,je pense que c'est vous les mecs qui êtes super CHAUDS!!!! Merci pour les commentaires et une bise à qui la prendra...

    RépondreSupprimer
  5. A la Réunion, les frustrés de la consommation n'attendaient que l'occasion pour aller "piller" comme ils le disent eux-mêmes les supermarchés, surtout celui du quartier qui craint. Et en effet, dès qu'ils ont pu, ils ont forcé les grilles du supermarché du quartier (qui avait déjà ete pillé il y a quelques années de cela) pour repartir.... avec des produits high tech et de l'electroménager...

    RépondreSupprimer